Au premier rang des collectivités locales impliquées, les communes se positionnent comme de véritables piliers du financement territorial du sport. Premier relais et acteur central de proximité avec 8 milliards d’euros versés, elles interviennent notamment dans la construction, la gestion et la mise à disposition des équipements sportifs, ou encore dans le soutien financier aux associations sportives et clubs ainsi que dans l’organisation de manifestations sportives. Second relais : la coopération intercommunale. En prenant en charge les équipements les plus onéreux comme les piscines ou en intervenant pour le compte des petites communes, elle permet d’accéder à une qualité d’équipements supérieure et à des moyens plus importants, notamment dans les territoires moins densément peuplés.
L’élu et le sport : rôle et vision
Autre enseignement mis en avant par l’étude : l’importance de la politique sportive pour les municipalités. Le sport constitue pour les élus un domaine porteur et dynamique. L’arrivée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ou encore l’annonce du plan gouvernemental pour le financement de 5 000 installations de proximité représentent en outre de belles perspectives. Les élus sont confiants. Cet engagement se traduit au niveau financier. Le sport représente 6 % des dépenses des collectivités territoriales et plus de 10% du budget des communes et intercommunalités.
Un effort de construction et de rénovation considérable a été mené depuis 25 ans. 57 % des équipements actuels ont été mis en service ou rénovés depuis 1995 et 24 % des terrains de sport existants ont été construits ou rénovés depuis 2005. Malgré cela, beaucoup reste à faire et les besoins apparaissent nombreux : nouveaux équipements lourds, petits équipements de proximité, reconstruction d’un parc vieillissant, réorientation ou modernisation des équipements existants…